Faut-il avoir peur des occasions de plus de 200 000 km ?
Les 200 000 km représentent pour beaucoup d'automobilistes un cap psychologique important. Et le chiffre à partir duquel une voiture commence à tomber en ruine... Vrai ? Pour certaines, pas du tout. Alors, faut-il avoir peur des occasions de plus de 200 000 km ?
Une voiture, ça s’use. C’est inévitable et on ne vous apprend rien. Mais ça s’use plus ou moins vite. Aux tout débuts de l’Automobile avec un grand A, il fallait faire la vidange à chaque trajet et un moteur était « cuit » à 10 000 km. Bon, on exagère… Mais c’est l’idée. Et c’est surtout pour pouvoir comparer avec aujourd’hui.
En effet, depuis maintenant des dizaines d’années, les voitures sont capables de parcourir des centaines de milliers de kilomètres sans faillir. Et les exemples d’autos ayant dépassé le million de kilomètres ne sont pas si rares.
Pourtant, dans l’inconscient collectif, se porter acquéreur d’une occasion qui a parcouru plus de 200 000 km, c’est risqué. Aussi risqué qu’écouter du JUL quand on est mélomane, ou craquer une allumette après une soirée chili con carne…
Tous sont listés ici les arguments principaux dans les deux camps : celui du « il faut avoir peur » et celui du « il ne faut pas avoir peur »
Pourquoi il faut avoir peur
- Des frais inévitables
- Une fiabilité en baisse avec le temps
- Des restrictions de circulation de plus en plus drastiques
- Des petits moteurs downsizés à la fiabilité à long terme encore mal évaluée
Pourquoi il ne faut pas avoir peur
- Une perte financière limitée
- Des pièces déjà remplacées
- Des frais d’entretien et de réparation plus faibles
- Des modèles fiabilisés
Mais pour résumer, il ne faut pas spécialement avoir « peur ». On peut trouver d’excellentes occasions, qui rendront les mêmes services qu’une voiture de 100 000 km, pour un prix bien plus modique.